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Hollande "Il faut une "France forte" pour défendre la PAC"

Le premier secrétaire du PS François Hollande a déclaré jeudi au Congrès de la FNSEA que les agriculteurs avaient besoin d'une "France forte" et donc d'un "oui" français à la Constitution européenne pour défendre les acquis de la Politique agricole commune.

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Avec un rejet français de la Constitution, "il pourrait y avoir un  affaiblissement de la France, c'est de cela qu'il s'agit aussi", a-t-il  affirmé devant les militants de la FNSEA.

"S'il doit y avoir un jour renégociation de la Politique agricole commune,  il vaut mieux que l'Europe soit solide et que la France soit forte parce que  sinon, il y aura des tentations de renationalisation de la Politique agricole  commune", a-t-il estimé.

"Il y aura des pays qui en feront la requête: que chacun se débrouille  finalement et qu'il y ait de moins de moins de dépenses agricoles dans le  budget européen", a-t-il ajouté.

"Moi je pense que l'Europe doit être forte et que la France doit parler  également fortement", a-t-il dit.

François Hollande a assuré "avoir confiance". "Je sais que pour beaucoup de  nos concitoyens, au-delà des mécontentements, des vicissitudes, des  frustrations et des colères, chacun sait bien que notre avenir est en Europe",  a-t-il lancé sous les applaudissements.

M. Hollande a reproché à la majorité de "s'en prendre à l'Europe",  notamment sur la directive Bolkestein de libéralisation des services, alors  qu'elle a elle-même "participé aux décisions".

"Finalement, l'Europe c'est un élevage intensif, en batterie, de  boucs-émissaires. Il est tellement commode de s'en prendre à l'Europe quand on  a soi-même participé aux décisions qui sont appliquées au niveau européen,  tellement commode de désigner là le coupable de ce que l'on a nous-même laissé  faire", a-t-il affirmé.

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